Il n'y a pas d'âge pour vivre un rêve. Mieux le vivre tard que jamais! "Comme si on devait mourir demain" chantait Michel Fugain. Pourquoi attendre! Nous sommes partis le 4 juillet 2009 pour faire un grand tour...de machine comme dirait Manon. Elle aime faire des ti-tours de machine...
Ce voyage devait se faire en avion. Comme nous avons trois chiens (nous sommes une famille reconstituée haha!) et qu'il fallait les faire garder, nous avons modifié notre projet pour partir par la route en apportant avec nous les deux plus petits. Notre gardien, Shadow, un magnifique berger allemand noir à poils longs, a été dans un "camp de vacances" pour toute la période de notre voyage. Il en a été traumatisé...et nous aussi. Dorénavant, il suivra!
Nous avons fait l'acquisition d'un véhicule passe-partout en juin 2009. Quelques jours à peine avant de partir. Un motorisé de classe B, Ford Econoline, E-350, diesel, équipé pour le genre de vie, de voyage plutôt, que Manon et moi voulons vivre. Comme nous sommes plutôt gitan que "campeur", il nous fallait un véhicule nous permettant de se garer partout, se fondant dans la "masse". Nous avons couché dans des endroits où aucun véhicule récréatif plus gros que "notre B" aurait pu se garer. Au milieu du peuple...Notre véhicule, Latcho Drom, a relevé le défi de nous transporter de la côte est vers la côte ouest et surtout y revenir...12 500 km...Du fleuve St-Laurent à l'océan Pacifique avec un arrêt au Grand Canyon et une virée à la frontière du Mexique afin de se familiariser avec les lieux dont nous irons revoir un jour et faire la Basse Californie (Baja California) mais en...hiver cette fois.
Nous avons remonté la côte du pacifique jusqu'à Santa Monica et traverser le "Canyon of California" pour remonter une partie du désert de la Californie, en direction de San Francisco, où on a failli y laisser notre peau tellement y faisait chaud! Lorsqu'on voit la Californie brûlée on comprend maintenant ce que représente un feu de broussaille et la catastrophe que cela engendre. Tout est tellement sec qu'un éclat de verre suffit à y mettre le feu. Après 3 ou 4 heures de route, par 115°F sur la I-5, nous l'avons quittée en catatrophe pour retourner vers...la mer! Là où l'air est bon et frais. Fini le désert pour quelques jours. Nous remonterons la côte jusqu'à San Francisco. J'y reviendrai pour la suite du voyage...
"Un peu pressé" nous n'avons pu s'arrêter de longue période et repartir à la hâte pour manger de l'asphalte et voir des décors aussi sublimes les uns que les autres. Chaque journée apportant son lot de surprises. Faire un voyage comme celui-ci, par une moyenne de 110°F quotidiennement demande une grande maturité tant pour la personne que pour le couple. Malgré des jours où nous voulions de la pluie, du froid et...de l'ombre, nous avons survécu, en tant que couple, à ce merveilleux voyage. Maintenant nous sommes ferrés pour affronter l'avenir.
Latcho Drom!
jeudi 10 septembre 2009
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