lundi 2 mai 2011

Le polissage du stainless a été réalisé dans l'hiver 2010-2011. Après avoir mangé de la poussière et enduré des douleurs musculaires pour avoir «buffer» de longues heures, Latcho Drom II est enfin sorti de sa tannière.

Les produits utilisés ont été variés. Je m'explique. Lorsque j'avais le premier Prévost, j'avais utilisé un «tampon» (disque en coton) ondulé et une pâte (verte) de polissage spécialement conçu pour l'acier inoxydable et l'aluminium. Avec ce Prévost, au début, j'ai utilisé un disque en coton de qualité différente et une pâte «blanche» qui donnait un résultat satisfaisant du moins à l'intérieur du garage sauf que je n'étais pas satisfait réellement du résultat cherchant la perfection d'où mon erreur!

Par la suite, j'ai discuté avec des polisseurs de stainless qui m'ont suggéré de continuer avec la pâte verte. Comme le disque de polissage s'use rapidement, chez le fournisseur, il m'a conseillé un disque (jaune) en coton (raide comme de la broche) dont j'ai dû passer sur une râpe métallique pour l'effilocher et le rendre moins rugueux...Un client qui s'approvisionne chez le même fournisseur fait ce travail de polissage pour Prevost Car avec ce disque et une pâte...«blanche». Insatisfait du résultat (par incompétence j'imagine) je suis revenu à la pâte verte d'où le résultat actuelle me satisfait. Maintenant que le véhicule est à l'extérieur et que mes poumons (yeux et oreilles) pourront se ventiler convenablement (la poussière très fine passe au travers du masque à poussière) je pourrai refaire une passe finale avec un disque en coton doux et la pâte blanche (de finition).

Comme le véhicule n'a jamais été poli de son existence, parcourant des centaines de milliers de kilomètres dans les conditions hivernales des routes inondées de fondant à glace et à neige causant de l'oxydation (par effet d'électrolyse) il faut désoxyder l'acier inoxydable...Au début c'est encourageant car on voit exactement où nous en sommes rendus. La finition est moins évidente.






mardi 11 janvier 2011

Et l'aventure continue!

Plusieurs mois ont passé depuis la dernière publication de notre vacances-voyage (aventure)2010. Notre participation au nouveau forum www.lesnomadesenvr.com a pris tout notre temps dont nous avons participé à une rencontre avec ce groupe en octobre 2010 à Pierreville.



Alors le 9-10-11 octobre 2010 nous étions au camping L'île du Fort à Pierreville, www.iledufort.com dans le confort «relatif» de notre gréement. Durant ce week-end, nous retrouvions des personnes que nous apprécions et en découvrions des nouveaux. Cette rencontre clos la saison de caravaning pour la majorité des participants mais non pour d'autres se préparant à quitter le Québec hivernal pour des destinations à l'éternel été. Quoique cette année 2010-2011 semble contredire les conditions météorologiques normales confirmant l'appréciation soutenue par les environnementalistes prévoyant un réchauffement de la planète bouleversant tous les concepts connus depuis des centaines d'années. Au moment d’écrire ces lignes (11 janvier 2011) une tempête hivernale neutralise trois états sud-américains. La Nouvelle Orléans, l’Alabama et la Georgie dont les gouverneurs des états ont décrété l’état d’urgence. Également, le Massachussetts aura droit à une tempête hivernale laissant, selon les prévisions, 15 pouces de neige pour le 12 janvier 2011. Et nous, ici au Québec, le thermomètre oscille autour du -3 et -5 le jour avec le soleil mur-à-mur.

Mais…retour en juillet 2010.



Ainsi, le lundi 26 juillet 2010, nous avons arrêté à St-Roch des Aulnaies, en arrière de l’église, première étape de notre pèlerinage annuel en «boondocking» face au fleuve St-Laurent. Nous apprécions beaucoup cet endroit encore accepté pour nos arrêt-dodo en espérant que ce privilège nous sera accordé encore longtemps. Comme ces endroits deviennent connus par l’ensemble des voyageurs prônant la liberté en vr et que la ligne tolérante est faible, il en faut que peu afin que nous ne puissions avoir accès aux endroits «encore» permis. Le savoir-vivre et l’application d’un code d’éthique est de rigueur afin de conserver ce privilège.

Nous quittions mardi matin tôt pour Ste-Flavie. Bien sûr nous empruntons la route 132défilant de village en villages s’arrêtant au fumoir de St-André de Kamouraska, La Boucanerie, découvrant les méthodes de saurissage et de fumage des différentes espèces de poissons et fruits de mer de cet établissement reconnu pour la qualité de ses produits marins. Nous pouvons également visiter le fumoir et déguster des spécialités de la maison. Marius Harton, le propriétaire, originaire de la Gaspésie, fume les poissons depuis plus de 20 ans. Les spécialités du producteur-artisan sont composées d’une quinzaine de poissons fumés. La Boucanerie, c'est aussi un restaurant où les poissons fumés sont à l'honneur. Esturgeon, hareng, anguille, saumon, calmars, morue, turbot, truite arc-en-ciel, maquereau, etc. Le hareng et l'esturgeon viennent de la région et le saumon du Nouveau Brunswick. Les méthodes artisanales de saurissage et fumage appelé saumurage à sec dont le poisson est apprêté avec du sel marin moulu sur pierre et des fines herbes biologiques de culture locale et fumé au bois d'érable, de prunier et de pommier aromatisé d'une eau de vie. Nous en avons profiter pour acheter leur livre de recettes.
Nous continuons notre route jusqu’au quai de Cacouna devenu interdit depuis notre dernier passage. Nous dûmes stationner le Prévost dans l’entrée d’une entreprise offrant une vue sur le quai et le fleuve pour manger avant d’entreprendre notre route vers Ste-Flavie. Le soleil et la chaleur étaient au rendez-vous encore une fois. Les chiens en ont profité pour se dégourdir et laisser leurs gouttes comme signature de leur passage. Vous aurez compris que les «crottes» sont ramassées et placées dans un contenant hermétique entreposé dans le coffre abritant les réservoirs d’eau noire et grise.

La route 132 nous procure toujours un plaisir renouvelé à chaque passage. On se lasse jamais. Des rochers de Kamouraska, des villages de la côte. Tantôt le fleuve, tantôt la plaine, nous arrivons finalement au sommet du Bic laissant entrevoir une vue spectaculaire sur l’ouverture du golfe St-Laurent. Déjà on peut sentir l’odeur de varech spécifique à la péninsule gaspésienne qui me redonne toute l’énergie perdue dans les mois précédents.

Nous arrivons en fin d'après-midi à Ste-Flavie, au camping Capitaine Homard, pour se reposer en profitant de la quiétude de la proximité de l’eau. Nous avons droit à un magnifique coucher de soleil caractéristique de cet endroit. Je ne suis pas sans me rappeler qu’en novembre 2010, après notre passage, de fortes tempêtes de mer et de vent ont balayé la côte en inondant et détruisant beaucoup de résidences et de terrains. J’espère que le camping n’a pas été trop endommagé suite à ces tempêtes. Malgré la proximité de la route 132 nous aimons nous y arrêter et se reposer. Peu de camping offre cette proximité de l’eau au point de pouvoir affirmer «avoir les pieds dans l’eau»…Malheureusement nous n’avons pas de photos de cet arrêt. Je crois qu’il faudra se mettre à l’ouvrage les prochaines fois et fixer sur pellicule plutôt que dans notre mémoire ce décor fantastique que nous offre le golfe St-Laurent.
Demain, sous la pluie, nous partons pour le Nouveau-Bruiswick en traversant la vallée de la Matapédia.