mercredi 1 septembre 2010
Vacances juillet 2010
Départ pour l'aventure!
Nous étions prêts à partir pour nos vacances annuelles. Trois semaines sur la route. Nous avions planifié de se rendre à l’île du Prince-Édouard. Manon l’ayant déjà visité il y a 25 ans en avait gardé un souvenir tel qu’elle voulait la revoir avec moi. Nous sommes partis de St-Casimir le vendredi 23 juillet en fin d’après-midi. J’avais terminé mon travail à midi afin de pouvoir quitter tôt pour notre voyage. Il restait quelques ajustements à faire pour tout ranger le matériel de la cuisine. J’ai dû fabriquer temporairement un tiroir pour du rangement divers. Ce travail retarda l’heure du départ.
Finalement nous avons quitté la maison pour une autre aventure avec cette fois Latcho Drom II. Selon le Larousse, « aventure » signifie «événement imprévu, surprenant». Voilà j’en ai assez dit pour que vous deviniez le reste de notre histoire...
Nous avons pris la route 138, la route du roi, pour se rendre jusqu’à St-Augustin de Desmaures rejoindre l’autoroute 40 (Félix Leclerc) en direction du pont Pierre-Laporte menant à l’autoroute 20 jusqu’à la sortie pour Lauzon. C’est notre parcours habituel nous menant à la route 132 à partir de Lauzon jusqu’à…là où la route nous mène!
Considérant l’heure tardive et n’ayant pas souper encore, nous fîmes un arrêt-dodo à St-Vallier de Bellechasse. Village où j’ai passé 11 années de ma vie entrecoupées d’une période de 2 ans. La première résidence était située sur la rue de l’église et la seconde résidence sur la rue Principale. Beaucoup de souvenirs émergeaient dans ma mémoire «sélective».
En marchant autour du motorisé, je remarquai des gouttes d’huile sur le sol qui suivaient le tracé parcouru par le véhicule pour se garer. Arrivé à l’arrière, une marre d’huile gisait sur le sol. Après vérification, je constatai qu’il y avait une fuite assez importante pour s’en attarder sérieusement. Habitué à des fuites sur les moteurs Detroit, celle-ci n’était pas banale.
Le lendemain matin, je suggérai de continuer notre route vers Montmagny et de trouver un garage susceptible d’investiguer la fuite. Nous nous arrêtâmes chez un transporteur routier, flotte de transport, dont le chef-mécanicien mandata son mécanicien pour faire les vérifications d’usage. Il constata que la fuite provenait du refroidisseur de la transmission. Un joint d’étanchéité probablement. Il nous déconseilla de poursuivre notre route vers l’est mais plutôt retourner à Québec pour faire réparer le problème de fuite. Ainsi, nous retournons vers Québec avec un arrêt chez Autocar Excellence à Lévis, d’où provenait notre autocar avant la conversion, afin de voir si la section mécanique était ouverte. Bien sûr, c’est fermé le week-end! Nous reprîmes la route vers la ville de Québec pour se rendre au Vieux-Port chez Autocar Orléans. Encore une fois, question de valider le diagnostic reçu à Montmagny, le mécanicien de service valida que la fuite en question provenait du refroidisseur de la transmission. Impossible de régler le problème durant le week-end. Premièrement, pas de pièces en inventaire. Deuxièmement, le mécanicien est affecté principalement à l’entretien des autocars Orléans. Il nous suggéra de se stationner en arrière de leur garage et d’attendre au lundi matin le retour du contremaître et de voir avec lui pour la réparation. Nous avons passé le week-end au Vieux-Port de Québec, stationné sur un terrain sécurisé par une clôture Frost avec…électricité! Nous avions la vue sur le Château Frontenac et…l'immense chapiteau jaune du Cirque du Soleil présenta le spectacle Totem.
Bien que « en panne » technique, nous avons profité de ce week-end pour nous balader dans les rues de Québec. Faisant découvrir à Manon le «nouvo» quartier St-Rock. Nous nous sommes bien amusés en visitant le magasin pour enfants « BENJO » sur la rue St-Joseph. Bien sûr, marcher le long des quais, revoir le quartier Petit-Champlain, le marché du Vieux-Port, regarder les bateaux amarrés aux pontons de la marina du Vieux-Port furent les activités meublant notre week-end afin de libérer le stress de l’inconnu face à cette réparation. Désirant joindre l’utile à l’agréable, nous avons assisté à la représentation du spectacle «Totem» du Cirque du Soleil. Étant à ma première représentation « en direct » d'un spectacle du Cirque du Soleil, je fus étonné voire marqué pour la vie me promettant de ne plus en rater un à Québec.
Lundi matin. Lever tôt. Prêt pour la « grande surprise ». Comme le contremaître arrive à 7h00 je me dirigeai vers lui pour me présenter et voir ce qu’il pouvait faire pour résoudre notre problème. Comme il n’avait pas toute son équipe en place, plusieurs mécaniciens étant en vacances, il me suggéra de retourner chez Autocar Excellence considérant que le véhicule fût acheter en mars dernier et que le moteur avait été vérifié avant de le mettre en vente. De plus, selon lui, comme le moteur est un « reconditionné » ayant environ 125 000 km, il est anormal qu’il y ait des fuites comme celle-ci.
Nous reprîmes notre route illico en direction d’Autocar Excellence à Lévis en souhaitant, d’une part, s’entendre avec eux pour la réparation mais également y retrouver le chef-mécanicien, Gino, avec qui nous avions passé la transaction lors de l’achat et la prise de livraison. Nous avions été ravis, surpris même, par le professionnalisme de Gino. Il dégageait l’honnêteté, la franchise, peu commune de nos jours, nous rassurant sur la condition « réelle » de l’autocar. En arrivant chez Autocar Excellence je demandai à un mécanicien si Gino était là.
« Vous êtes chanceux de le voir ici ce matin. Il est supposé être en vacances cette semaine. »
Gino, nous voyant, s’approcha de nous et je lui expliquai le problème. Étonné, il regarda d’un air surpris la marre d’huile laissée depuis notre arrivée.
« On va entrer l’autobus au-dessus du puits et on va vérifier ça! »
Avec un mécanicien, il valida le diagnostic des deux autres mécaniciens et malgré qu’il devrait être en vacances, il accepta de faire la réparation. Il fît plusieurs appels afin de commander les pièces. Résultat, réception des pièces pour mercredi seulement. Non sans lâcher prise, il alla voir dans ses réserves de pièces s’il n’aurait pas par hasard les pièces manquantes. Comme les autocars récents n’ont pas cette transmission, il a en réserve que les pièces de rechange pour les nouvelles transmissions. Euréka! Toutes les pièces, le kit de joints d’étanchéité, se trouvait dans une boîte poussiéreuse dans le fond d’une tablette. Un seul kit et le bon!Heureux pour nous, il s’empressa de venir nous annoncer la bonne nouvelle.
«Je peux faire la réparation aujourd’hui. Ce soir vous pourrez continuer votre voyage…et moi partir en vacances! »
À 19h30, nous reprenions la route, cette fois soulagés de partir en vacances. Nous avons roulé sous un soleil couchant jusqu'à St-Rock des Aulnaies pour y passer la nuit. Un magnifique coucher de soleil agrémenta notre arrivée...Ouf! Quel départ!
Nous étions prêts à partir pour nos vacances annuelles. Trois semaines sur la route. Nous avions planifié de se rendre à l’île du Prince-Édouard. Manon l’ayant déjà visité il y a 25 ans en avait gardé un souvenir tel qu’elle voulait la revoir avec moi. Nous sommes partis de St-Casimir le vendredi 23 juillet en fin d’après-midi. J’avais terminé mon travail à midi afin de pouvoir quitter tôt pour notre voyage. Il restait quelques ajustements à faire pour tout ranger le matériel de la cuisine. J’ai dû fabriquer temporairement un tiroir pour du rangement divers. Ce travail retarda l’heure du départ.
Finalement nous avons quitté la maison pour une autre aventure avec cette fois Latcho Drom II. Selon le Larousse, « aventure » signifie «événement imprévu, surprenant». Voilà j’en ai assez dit pour que vous deviniez le reste de notre histoire...
Nous avons pris la route 138, la route du roi, pour se rendre jusqu’à St-Augustin de Desmaures rejoindre l’autoroute 40 (Félix Leclerc) en direction du pont Pierre-Laporte menant à l’autoroute 20 jusqu’à la sortie pour Lauzon. C’est notre parcours habituel nous menant à la route 132 à partir de Lauzon jusqu’à…là où la route nous mène!
Considérant l’heure tardive et n’ayant pas souper encore, nous fîmes un arrêt-dodo à St-Vallier de Bellechasse. Village où j’ai passé 11 années de ma vie entrecoupées d’une période de 2 ans. La première résidence était située sur la rue de l’église et la seconde résidence sur la rue Principale. Beaucoup de souvenirs émergeaient dans ma mémoire «sélective».
En marchant autour du motorisé, je remarquai des gouttes d’huile sur le sol qui suivaient le tracé parcouru par le véhicule pour se garer. Arrivé à l’arrière, une marre d’huile gisait sur le sol. Après vérification, je constatai qu’il y avait une fuite assez importante pour s’en attarder sérieusement. Habitué à des fuites sur les moteurs Detroit, celle-ci n’était pas banale.
Le lendemain matin, je suggérai de continuer notre route vers Montmagny et de trouver un garage susceptible d’investiguer la fuite. Nous nous arrêtâmes chez un transporteur routier, flotte de transport, dont le chef-mécanicien mandata son mécanicien pour faire les vérifications d’usage. Il constata que la fuite provenait du refroidisseur de la transmission. Un joint d’étanchéité probablement. Il nous déconseilla de poursuivre notre route vers l’est mais plutôt retourner à Québec pour faire réparer le problème de fuite. Ainsi, nous retournons vers Québec avec un arrêt chez Autocar Excellence à Lévis, d’où provenait notre autocar avant la conversion, afin de voir si la section mécanique était ouverte. Bien sûr, c’est fermé le week-end! Nous reprîmes la route vers la ville de Québec pour se rendre au Vieux-Port chez Autocar Orléans. Encore une fois, question de valider le diagnostic reçu à Montmagny, le mécanicien de service valida que la fuite en question provenait du refroidisseur de la transmission. Impossible de régler le problème durant le week-end. Premièrement, pas de pièces en inventaire. Deuxièmement, le mécanicien est affecté principalement à l’entretien des autocars Orléans. Il nous suggéra de se stationner en arrière de leur garage et d’attendre au lundi matin le retour du contremaître et de voir avec lui pour la réparation. Nous avons passé le week-end au Vieux-Port de Québec, stationné sur un terrain sécurisé par une clôture Frost avec…électricité! Nous avions la vue sur le Château Frontenac et…l'immense chapiteau jaune du Cirque du Soleil présenta le spectacle Totem.
Bien que « en panne » technique, nous avons profité de ce week-end pour nous balader dans les rues de Québec. Faisant découvrir à Manon le «nouvo» quartier St-Rock. Nous nous sommes bien amusés en visitant le magasin pour enfants « BENJO » sur la rue St-Joseph. Bien sûr, marcher le long des quais, revoir le quartier Petit-Champlain, le marché du Vieux-Port, regarder les bateaux amarrés aux pontons de la marina du Vieux-Port furent les activités meublant notre week-end afin de libérer le stress de l’inconnu face à cette réparation. Désirant joindre l’utile à l’agréable, nous avons assisté à la représentation du spectacle «Totem» du Cirque du Soleil. Étant à ma première représentation « en direct » d'un spectacle du Cirque du Soleil, je fus étonné voire marqué pour la vie me promettant de ne plus en rater un à Québec.
Lundi matin. Lever tôt. Prêt pour la « grande surprise ». Comme le contremaître arrive à 7h00 je me dirigeai vers lui pour me présenter et voir ce qu’il pouvait faire pour résoudre notre problème. Comme il n’avait pas toute son équipe en place, plusieurs mécaniciens étant en vacances, il me suggéra de retourner chez Autocar Excellence considérant que le véhicule fût acheter en mars dernier et que le moteur avait été vérifié avant de le mettre en vente. De plus, selon lui, comme le moteur est un « reconditionné » ayant environ 125 000 km, il est anormal qu’il y ait des fuites comme celle-ci.
Nous reprîmes notre route illico en direction d’Autocar Excellence à Lévis en souhaitant, d’une part, s’entendre avec eux pour la réparation mais également y retrouver le chef-mécanicien, Gino, avec qui nous avions passé la transaction lors de l’achat et la prise de livraison. Nous avions été ravis, surpris même, par le professionnalisme de Gino. Il dégageait l’honnêteté, la franchise, peu commune de nos jours, nous rassurant sur la condition « réelle » de l’autocar. En arrivant chez Autocar Excellence je demandai à un mécanicien si Gino était là.
« Vous êtes chanceux de le voir ici ce matin. Il est supposé être en vacances cette semaine. »
Gino, nous voyant, s’approcha de nous et je lui expliquai le problème. Étonné, il regarda d’un air surpris la marre d’huile laissée depuis notre arrivée.
« On va entrer l’autobus au-dessus du puits et on va vérifier ça! »
Avec un mécanicien, il valida le diagnostic des deux autres mécaniciens et malgré qu’il devrait être en vacances, il accepta de faire la réparation. Il fît plusieurs appels afin de commander les pièces. Résultat, réception des pièces pour mercredi seulement. Non sans lâcher prise, il alla voir dans ses réserves de pièces s’il n’aurait pas par hasard les pièces manquantes. Comme les autocars récents n’ont pas cette transmission, il a en réserve que les pièces de rechange pour les nouvelles transmissions. Euréka! Toutes les pièces, le kit de joints d’étanchéité, se trouvait dans une boîte poussiéreuse dans le fond d’une tablette. Un seul kit et le bon!Heureux pour nous, il s’empressa de venir nous annoncer la bonne nouvelle.
«Je peux faire la réparation aujourd’hui. Ce soir vous pourrez continuer votre voyage…et moi partir en vacances! »
À 19h30, nous reprenions la route, cette fois soulagés de partir en vacances. Nous avons roulé sous un soleil couchant jusqu'à St-Rock des Aulnaies pour y passer la nuit. Un magnifique coucher de soleil agrémenta notre arrivée...Ouf! Quel départ!
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