Le polissage du stainless a été réalisé dans l'hiver 2010-2011. Après avoir mangé de la poussière et enduré des douleurs musculaires pour avoir «buffer» de longues heures, Latcho Drom II est enfin sorti de sa tannière.
Les produits utilisés ont été variés. Je m'explique. Lorsque j'avais le premier Prévost, j'avais utilisé un «tampon» (disque en coton) ondulé et une pâte (verte) de polissage spécialement conçu pour l'acier inoxydable et l'aluminium. Avec ce Prévost, au début, j'ai utilisé un disque en coton de qualité différente et une pâte «blanche» qui donnait un résultat satisfaisant du moins à l'intérieur du garage sauf que je n'étais pas satisfait réellement du résultat cherchant la perfection d'où mon erreur!
Par la suite, j'ai discuté avec des polisseurs de stainless qui m'ont suggéré de continuer avec la pâte verte. Comme le disque de polissage s'use rapidement, chez le fournisseur, il m'a conseillé un disque (jaune) en coton (raide comme de la broche) dont j'ai dû passer sur une râpe métallique pour l'effilocher et le rendre moins rugueux...Un client qui s'approvisionne chez le même fournisseur fait ce travail de polissage pour Prevost Car avec ce disque et une pâte...«blanche». Insatisfait du résultat (par incompétence j'imagine) je suis revenu à la pâte verte d'où le résultat actuelle me satisfait. Maintenant que le véhicule est à l'extérieur et que mes poumons (yeux et oreilles) pourront se ventiler convenablement (la poussière très fine passe au travers du masque à poussière) je pourrai refaire une passe finale avec un disque en coton doux et la pâte blanche (de finition).
Comme le véhicule n'a jamais été poli de son existence, parcourant des centaines de milliers de kilomètres dans les conditions hivernales des routes inondées de fondant à glace et à neige causant de l'oxydation (par effet d'électrolyse) il faut désoxyder l'acier inoxydable...Au début c'est encourageant car on voit exactement où nous en sommes rendus. La finition est moins évidente.
lundi 2 mai 2011
mardi 11 janvier 2011
Et l'aventure continue!
Plusieurs mois ont passé depuis la dernière publication de notre vacances-voyage (aventure)2010. Notre participation au nouveau forum www.lesnomadesenvr.com a pris tout notre temps dont nous avons participé à une rencontre avec ce groupe en octobre 2010 à Pierreville.
Alors le 9-10-11 octobre 2010 nous étions au camping L'île du Fort à Pierreville, www.iledufort.com dans le confort «relatif» de notre gréement. Durant ce week-end, nous retrouvions des personnes que nous apprécions et en découvrions des nouveaux. Cette rencontre clos la saison de caravaning pour la majorité des participants mais non pour d'autres se préparant à quitter le Québec hivernal pour des destinations à l'éternel été. Quoique cette année 2010-2011 semble contredire les conditions météorologiques normales confirmant l'appréciation soutenue par les environnementalistes prévoyant un réchauffement de la planète bouleversant tous les concepts connus depuis des centaines d'années. Au moment d’écrire ces lignes (11 janvier 2011) une tempête hivernale neutralise trois états sud-américains. La Nouvelle Orléans, l’Alabama et la Georgie dont les gouverneurs des états ont décrété l’état d’urgence. Également, le Massachussetts aura droit à une tempête hivernale laissant, selon les prévisions, 15 pouces de neige pour le 12 janvier 2011. Et nous, ici au Québec, le thermomètre oscille autour du -3 et -5 le jour avec le soleil mur-à-mur.
Mais…retour en juillet 2010.
Ainsi, le lundi 26 juillet 2010, nous avons arrêté à St-Roch des Aulnaies, en arrière de l’église, première étape de notre pèlerinage annuel en «boondocking» face au fleuve St-Laurent. Nous apprécions beaucoup cet endroit encore accepté pour nos arrêt-dodo en espérant que ce privilège nous sera accordé encore longtemps. Comme ces endroits deviennent connus par l’ensemble des voyageurs prônant la liberté en vr et que la ligne tolérante est faible, il en faut que peu afin que nous ne puissions avoir accès aux endroits «encore» permis. Le savoir-vivre et l’application d’un code d’éthique est de rigueur afin de conserver ce privilège.
Nous quittions mardi matin tôt pour Ste-Flavie. Bien sûr nous empruntons la route 132défilant de village en villages s’arrêtant au fumoir de St-André de Kamouraska, La Boucanerie, découvrant les méthodes de saurissage et de fumage des différentes espèces de poissons et fruits de mer de cet établissement reconnu pour la qualité de ses produits marins. Nous pouvons également visiter le fumoir et déguster des spécialités de la maison. Marius Harton, le propriétaire, originaire de la Gaspésie, fume les poissons depuis plus de 20 ans. Les spécialités du producteur-artisan sont composées d’une quinzaine de poissons fumés. La Boucanerie, c'est aussi un restaurant où les poissons fumés sont à l'honneur. Esturgeon, hareng, anguille, saumon, calmars, morue, turbot, truite arc-en-ciel, maquereau, etc. Le hareng et l'esturgeon viennent de la région et le saumon du Nouveau Brunswick. Les méthodes artisanales de saurissage et fumage appelé saumurage à sec dont le poisson est apprêté avec du sel marin moulu sur pierre et des fines herbes biologiques de culture locale et fumé au bois d'érable, de prunier et de pommier aromatisé d'une eau de vie. Nous en avons profiter pour acheter leur livre de recettes.
Nous continuons notre route jusqu’au quai de Cacouna devenu interdit depuis notre dernier passage. Nous dûmes stationner le Prévost dans l’entrée d’une entreprise offrant une vue sur le quai et le fleuve pour manger avant d’entreprendre notre route vers Ste-Flavie. Le soleil et la chaleur étaient au rendez-vous encore une fois. Les chiens en ont profité pour se dégourdir et laisser leurs gouttes comme signature de leur passage. Vous aurez compris que les «crottes» sont ramassées et placées dans un contenant hermétique entreposé dans le coffre abritant les réservoirs d’eau noire et grise.
La route 132 nous procure toujours un plaisir renouvelé à chaque passage. On se lasse jamais. Des rochers de Kamouraska, des villages de la côte. Tantôt le fleuve, tantôt la plaine, nous arrivons finalement au sommet du Bic laissant entrevoir une vue spectaculaire sur l’ouverture du golfe St-Laurent. Déjà on peut sentir l’odeur de varech spécifique à la péninsule gaspésienne qui me redonne toute l’énergie perdue dans les mois précédents.
Nous arrivons en fin d'après-midi à Ste-Flavie, au camping Capitaine Homard, pour se reposer en profitant de la quiétude de la proximité de l’eau. Nous avons droit à un magnifique coucher de soleil caractéristique de cet endroit. Je ne suis pas sans me rappeler qu’en novembre 2010, après notre passage, de fortes tempêtes de mer et de vent ont balayé la côte en inondant et détruisant beaucoup de résidences et de terrains. J’espère que le camping n’a pas été trop endommagé suite à ces tempêtes. Malgré la proximité de la route 132 nous aimons nous y arrêter et se reposer. Peu de camping offre cette proximité de l’eau au point de pouvoir affirmer «avoir les pieds dans l’eau»…Malheureusement nous n’avons pas de photos de cet arrêt. Je crois qu’il faudra se mettre à l’ouvrage les prochaines fois et fixer sur pellicule plutôt que dans notre mémoire ce décor fantastique que nous offre le golfe St-Laurent.
Demain, sous la pluie, nous partons pour le Nouveau-Bruiswick en traversant la vallée de la Matapédia.
Alors le 9-10-11 octobre 2010 nous étions au camping L'île du Fort à Pierreville, www.iledufort.com dans le confort «relatif» de notre gréement. Durant ce week-end, nous retrouvions des personnes que nous apprécions et en découvrions des nouveaux. Cette rencontre clos la saison de caravaning pour la majorité des participants mais non pour d'autres se préparant à quitter le Québec hivernal pour des destinations à l'éternel été. Quoique cette année 2010-2011 semble contredire les conditions météorologiques normales confirmant l'appréciation soutenue par les environnementalistes prévoyant un réchauffement de la planète bouleversant tous les concepts connus depuis des centaines d'années. Au moment d’écrire ces lignes (11 janvier 2011) une tempête hivernale neutralise trois états sud-américains. La Nouvelle Orléans, l’Alabama et la Georgie dont les gouverneurs des états ont décrété l’état d’urgence. Également, le Massachussetts aura droit à une tempête hivernale laissant, selon les prévisions, 15 pouces de neige pour le 12 janvier 2011. Et nous, ici au Québec, le thermomètre oscille autour du -3 et -5 le jour avec le soleil mur-à-mur.
Mais…retour en juillet 2010.
Ainsi, le lundi 26 juillet 2010, nous avons arrêté à St-Roch des Aulnaies, en arrière de l’église, première étape de notre pèlerinage annuel en «boondocking» face au fleuve St-Laurent. Nous apprécions beaucoup cet endroit encore accepté pour nos arrêt-dodo en espérant que ce privilège nous sera accordé encore longtemps. Comme ces endroits deviennent connus par l’ensemble des voyageurs prônant la liberté en vr et que la ligne tolérante est faible, il en faut que peu afin que nous ne puissions avoir accès aux endroits «encore» permis. Le savoir-vivre et l’application d’un code d’éthique est de rigueur afin de conserver ce privilège.
Nous quittions mardi matin tôt pour Ste-Flavie. Bien sûr nous empruntons la route 132défilant de village en villages s’arrêtant au fumoir de St-André de Kamouraska, La Boucanerie, découvrant les méthodes de saurissage et de fumage des différentes espèces de poissons et fruits de mer de cet établissement reconnu pour la qualité de ses produits marins. Nous pouvons également visiter le fumoir et déguster des spécialités de la maison. Marius Harton, le propriétaire, originaire de la Gaspésie, fume les poissons depuis plus de 20 ans. Les spécialités du producteur-artisan sont composées d’une quinzaine de poissons fumés. La Boucanerie, c'est aussi un restaurant où les poissons fumés sont à l'honneur. Esturgeon, hareng, anguille, saumon, calmars, morue, turbot, truite arc-en-ciel, maquereau, etc. Le hareng et l'esturgeon viennent de la région et le saumon du Nouveau Brunswick. Les méthodes artisanales de saurissage et fumage appelé saumurage à sec dont le poisson est apprêté avec du sel marin moulu sur pierre et des fines herbes biologiques de culture locale et fumé au bois d'érable, de prunier et de pommier aromatisé d'une eau de vie. Nous en avons profiter pour acheter leur livre de recettes.
Nous continuons notre route jusqu’au quai de Cacouna devenu interdit depuis notre dernier passage. Nous dûmes stationner le Prévost dans l’entrée d’une entreprise offrant une vue sur le quai et le fleuve pour manger avant d’entreprendre notre route vers Ste-Flavie. Le soleil et la chaleur étaient au rendez-vous encore une fois. Les chiens en ont profité pour se dégourdir et laisser leurs gouttes comme signature de leur passage. Vous aurez compris que les «crottes» sont ramassées et placées dans un contenant hermétique entreposé dans le coffre abritant les réservoirs d’eau noire et grise.
La route 132 nous procure toujours un plaisir renouvelé à chaque passage. On se lasse jamais. Des rochers de Kamouraska, des villages de la côte. Tantôt le fleuve, tantôt la plaine, nous arrivons finalement au sommet du Bic laissant entrevoir une vue spectaculaire sur l’ouverture du golfe St-Laurent. Déjà on peut sentir l’odeur de varech spécifique à la péninsule gaspésienne qui me redonne toute l’énergie perdue dans les mois précédents.
Nous arrivons en fin d'après-midi à Ste-Flavie, au camping Capitaine Homard, pour se reposer en profitant de la quiétude de la proximité de l’eau. Nous avons droit à un magnifique coucher de soleil caractéristique de cet endroit. Je ne suis pas sans me rappeler qu’en novembre 2010, après notre passage, de fortes tempêtes de mer et de vent ont balayé la côte en inondant et détruisant beaucoup de résidences et de terrains. J’espère que le camping n’a pas été trop endommagé suite à ces tempêtes. Malgré la proximité de la route 132 nous aimons nous y arrêter et se reposer. Peu de camping offre cette proximité de l’eau au point de pouvoir affirmer «avoir les pieds dans l’eau»…Malheureusement nous n’avons pas de photos de cet arrêt. Je crois qu’il faudra se mettre à l’ouvrage les prochaines fois et fixer sur pellicule plutôt que dans notre mémoire ce décor fantastique que nous offre le golfe St-Laurent.
Demain, sous la pluie, nous partons pour le Nouveau-Bruiswick en traversant la vallée de la Matapédia.
mercredi 1 septembre 2010
Vacances juillet 2010
Départ pour l'aventure!
Nous étions prêts à partir pour nos vacances annuelles. Trois semaines sur la route. Nous avions planifié de se rendre à l’île du Prince-Édouard. Manon l’ayant déjà visité il y a 25 ans en avait gardé un souvenir tel qu’elle voulait la revoir avec moi. Nous sommes partis de St-Casimir le vendredi 23 juillet en fin d’après-midi. J’avais terminé mon travail à midi afin de pouvoir quitter tôt pour notre voyage. Il restait quelques ajustements à faire pour tout ranger le matériel de la cuisine. J’ai dû fabriquer temporairement un tiroir pour du rangement divers. Ce travail retarda l’heure du départ.
Finalement nous avons quitté la maison pour une autre aventure avec cette fois Latcho Drom II. Selon le Larousse, « aventure » signifie «événement imprévu, surprenant». Voilà j’en ai assez dit pour que vous deviniez le reste de notre histoire...
Nous avons pris la route 138, la route du roi, pour se rendre jusqu’à St-Augustin de Desmaures rejoindre l’autoroute 40 (Félix Leclerc) en direction du pont Pierre-Laporte menant à l’autoroute 20 jusqu’à la sortie pour Lauzon. C’est notre parcours habituel nous menant à la route 132 à partir de Lauzon jusqu’à…là où la route nous mène!
Considérant l’heure tardive et n’ayant pas souper encore, nous fîmes un arrêt-dodo à St-Vallier de Bellechasse. Village où j’ai passé 11 années de ma vie entrecoupées d’une période de 2 ans. La première résidence était située sur la rue de l’église et la seconde résidence sur la rue Principale. Beaucoup de souvenirs émergeaient dans ma mémoire «sélective».
En marchant autour du motorisé, je remarquai des gouttes d’huile sur le sol qui suivaient le tracé parcouru par le véhicule pour se garer. Arrivé à l’arrière, une marre d’huile gisait sur le sol. Après vérification, je constatai qu’il y avait une fuite assez importante pour s’en attarder sérieusement. Habitué à des fuites sur les moteurs Detroit, celle-ci n’était pas banale.
Le lendemain matin, je suggérai de continuer notre route vers Montmagny et de trouver un garage susceptible d’investiguer la fuite. Nous nous arrêtâmes chez un transporteur routier, flotte de transport, dont le chef-mécanicien mandata son mécanicien pour faire les vérifications d’usage. Il constata que la fuite provenait du refroidisseur de la transmission. Un joint d’étanchéité probablement. Il nous déconseilla de poursuivre notre route vers l’est mais plutôt retourner à Québec pour faire réparer le problème de fuite. Ainsi, nous retournons vers Québec avec un arrêt chez Autocar Excellence à Lévis, d’où provenait notre autocar avant la conversion, afin de voir si la section mécanique était ouverte. Bien sûr, c’est fermé le week-end! Nous reprîmes la route vers la ville de Québec pour se rendre au Vieux-Port chez Autocar Orléans. Encore une fois, question de valider le diagnostic reçu à Montmagny, le mécanicien de service valida que la fuite en question provenait du refroidisseur de la transmission. Impossible de régler le problème durant le week-end. Premièrement, pas de pièces en inventaire. Deuxièmement, le mécanicien est affecté principalement à l’entretien des autocars Orléans. Il nous suggéra de se stationner en arrière de leur garage et d’attendre au lundi matin le retour du contremaître et de voir avec lui pour la réparation. Nous avons passé le week-end au Vieux-Port de Québec, stationné sur un terrain sécurisé par une clôture Frost avec…électricité! Nous avions la vue sur le Château Frontenac et…l'immense chapiteau jaune du Cirque du Soleil présenta le spectacle Totem.
Bien que « en panne » technique, nous avons profité de ce week-end pour nous balader dans les rues de Québec. Faisant découvrir à Manon le «nouvo» quartier St-Rock. Nous nous sommes bien amusés en visitant le magasin pour enfants « BENJO » sur la rue St-Joseph. Bien sûr, marcher le long des quais, revoir le quartier Petit-Champlain, le marché du Vieux-Port, regarder les bateaux amarrés aux pontons de la marina du Vieux-Port furent les activités meublant notre week-end afin de libérer le stress de l’inconnu face à cette réparation. Désirant joindre l’utile à l’agréable, nous avons assisté à la représentation du spectacle «Totem» du Cirque du Soleil. Étant à ma première représentation « en direct » d'un spectacle du Cirque du Soleil, je fus étonné voire marqué pour la vie me promettant de ne plus en rater un à Québec.
Lundi matin. Lever tôt. Prêt pour la « grande surprise ». Comme le contremaître arrive à 7h00 je me dirigeai vers lui pour me présenter et voir ce qu’il pouvait faire pour résoudre notre problème. Comme il n’avait pas toute son équipe en place, plusieurs mécaniciens étant en vacances, il me suggéra de retourner chez Autocar Excellence considérant que le véhicule fût acheter en mars dernier et que le moteur avait été vérifié avant de le mettre en vente. De plus, selon lui, comme le moteur est un « reconditionné » ayant environ 125 000 km, il est anormal qu’il y ait des fuites comme celle-ci.
Nous reprîmes notre route illico en direction d’Autocar Excellence à Lévis en souhaitant, d’une part, s’entendre avec eux pour la réparation mais également y retrouver le chef-mécanicien, Gino, avec qui nous avions passé la transaction lors de l’achat et la prise de livraison. Nous avions été ravis, surpris même, par le professionnalisme de Gino. Il dégageait l’honnêteté, la franchise, peu commune de nos jours, nous rassurant sur la condition « réelle » de l’autocar. En arrivant chez Autocar Excellence je demandai à un mécanicien si Gino était là.
« Vous êtes chanceux de le voir ici ce matin. Il est supposé être en vacances cette semaine. »
Gino, nous voyant, s’approcha de nous et je lui expliquai le problème. Étonné, il regarda d’un air surpris la marre d’huile laissée depuis notre arrivée.
« On va entrer l’autobus au-dessus du puits et on va vérifier ça! »
Avec un mécanicien, il valida le diagnostic des deux autres mécaniciens et malgré qu’il devrait être en vacances, il accepta de faire la réparation. Il fît plusieurs appels afin de commander les pièces. Résultat, réception des pièces pour mercredi seulement. Non sans lâcher prise, il alla voir dans ses réserves de pièces s’il n’aurait pas par hasard les pièces manquantes. Comme les autocars récents n’ont pas cette transmission, il a en réserve que les pièces de rechange pour les nouvelles transmissions. Euréka! Toutes les pièces, le kit de joints d’étanchéité, se trouvait dans une boîte poussiéreuse dans le fond d’une tablette. Un seul kit et le bon!Heureux pour nous, il s’empressa de venir nous annoncer la bonne nouvelle.
«Je peux faire la réparation aujourd’hui. Ce soir vous pourrez continuer votre voyage…et moi partir en vacances! »
À 19h30, nous reprenions la route, cette fois soulagés de partir en vacances. Nous avons roulé sous un soleil couchant jusqu'à St-Rock des Aulnaies pour y passer la nuit. Un magnifique coucher de soleil agrémenta notre arrivée...Ouf! Quel départ!
Nous étions prêts à partir pour nos vacances annuelles. Trois semaines sur la route. Nous avions planifié de se rendre à l’île du Prince-Édouard. Manon l’ayant déjà visité il y a 25 ans en avait gardé un souvenir tel qu’elle voulait la revoir avec moi. Nous sommes partis de St-Casimir le vendredi 23 juillet en fin d’après-midi. J’avais terminé mon travail à midi afin de pouvoir quitter tôt pour notre voyage. Il restait quelques ajustements à faire pour tout ranger le matériel de la cuisine. J’ai dû fabriquer temporairement un tiroir pour du rangement divers. Ce travail retarda l’heure du départ.
Finalement nous avons quitté la maison pour une autre aventure avec cette fois Latcho Drom II. Selon le Larousse, « aventure » signifie «événement imprévu, surprenant». Voilà j’en ai assez dit pour que vous deviniez le reste de notre histoire...
Nous avons pris la route 138, la route du roi, pour se rendre jusqu’à St-Augustin de Desmaures rejoindre l’autoroute 40 (Félix Leclerc) en direction du pont Pierre-Laporte menant à l’autoroute 20 jusqu’à la sortie pour Lauzon. C’est notre parcours habituel nous menant à la route 132 à partir de Lauzon jusqu’à…là où la route nous mène!
Considérant l’heure tardive et n’ayant pas souper encore, nous fîmes un arrêt-dodo à St-Vallier de Bellechasse. Village où j’ai passé 11 années de ma vie entrecoupées d’une période de 2 ans. La première résidence était située sur la rue de l’église et la seconde résidence sur la rue Principale. Beaucoup de souvenirs émergeaient dans ma mémoire «sélective».
En marchant autour du motorisé, je remarquai des gouttes d’huile sur le sol qui suivaient le tracé parcouru par le véhicule pour se garer. Arrivé à l’arrière, une marre d’huile gisait sur le sol. Après vérification, je constatai qu’il y avait une fuite assez importante pour s’en attarder sérieusement. Habitué à des fuites sur les moteurs Detroit, celle-ci n’était pas banale.
Le lendemain matin, je suggérai de continuer notre route vers Montmagny et de trouver un garage susceptible d’investiguer la fuite. Nous nous arrêtâmes chez un transporteur routier, flotte de transport, dont le chef-mécanicien mandata son mécanicien pour faire les vérifications d’usage. Il constata que la fuite provenait du refroidisseur de la transmission. Un joint d’étanchéité probablement. Il nous déconseilla de poursuivre notre route vers l’est mais plutôt retourner à Québec pour faire réparer le problème de fuite. Ainsi, nous retournons vers Québec avec un arrêt chez Autocar Excellence à Lévis, d’où provenait notre autocar avant la conversion, afin de voir si la section mécanique était ouverte. Bien sûr, c’est fermé le week-end! Nous reprîmes la route vers la ville de Québec pour se rendre au Vieux-Port chez Autocar Orléans. Encore une fois, question de valider le diagnostic reçu à Montmagny, le mécanicien de service valida que la fuite en question provenait du refroidisseur de la transmission. Impossible de régler le problème durant le week-end. Premièrement, pas de pièces en inventaire. Deuxièmement, le mécanicien est affecté principalement à l’entretien des autocars Orléans. Il nous suggéra de se stationner en arrière de leur garage et d’attendre au lundi matin le retour du contremaître et de voir avec lui pour la réparation. Nous avons passé le week-end au Vieux-Port de Québec, stationné sur un terrain sécurisé par une clôture Frost avec…électricité! Nous avions la vue sur le Château Frontenac et…l'immense chapiteau jaune du Cirque du Soleil présenta le spectacle Totem.
Bien que « en panne » technique, nous avons profité de ce week-end pour nous balader dans les rues de Québec. Faisant découvrir à Manon le «nouvo» quartier St-Rock. Nous nous sommes bien amusés en visitant le magasin pour enfants « BENJO » sur la rue St-Joseph. Bien sûr, marcher le long des quais, revoir le quartier Petit-Champlain, le marché du Vieux-Port, regarder les bateaux amarrés aux pontons de la marina du Vieux-Port furent les activités meublant notre week-end afin de libérer le stress de l’inconnu face à cette réparation. Désirant joindre l’utile à l’agréable, nous avons assisté à la représentation du spectacle «Totem» du Cirque du Soleil. Étant à ma première représentation « en direct » d'un spectacle du Cirque du Soleil, je fus étonné voire marqué pour la vie me promettant de ne plus en rater un à Québec.
Lundi matin. Lever tôt. Prêt pour la « grande surprise ». Comme le contremaître arrive à 7h00 je me dirigeai vers lui pour me présenter et voir ce qu’il pouvait faire pour résoudre notre problème. Comme il n’avait pas toute son équipe en place, plusieurs mécaniciens étant en vacances, il me suggéra de retourner chez Autocar Excellence considérant que le véhicule fût acheter en mars dernier et que le moteur avait été vérifié avant de le mettre en vente. De plus, selon lui, comme le moteur est un « reconditionné » ayant environ 125 000 km, il est anormal qu’il y ait des fuites comme celle-ci.
Nous reprîmes notre route illico en direction d’Autocar Excellence à Lévis en souhaitant, d’une part, s’entendre avec eux pour la réparation mais également y retrouver le chef-mécanicien, Gino, avec qui nous avions passé la transaction lors de l’achat et la prise de livraison. Nous avions été ravis, surpris même, par le professionnalisme de Gino. Il dégageait l’honnêteté, la franchise, peu commune de nos jours, nous rassurant sur la condition « réelle » de l’autocar. En arrivant chez Autocar Excellence je demandai à un mécanicien si Gino était là.
« Vous êtes chanceux de le voir ici ce matin. Il est supposé être en vacances cette semaine. »
Gino, nous voyant, s’approcha de nous et je lui expliquai le problème. Étonné, il regarda d’un air surpris la marre d’huile laissée depuis notre arrivée.
« On va entrer l’autobus au-dessus du puits et on va vérifier ça! »
Avec un mécanicien, il valida le diagnostic des deux autres mécaniciens et malgré qu’il devrait être en vacances, il accepta de faire la réparation. Il fît plusieurs appels afin de commander les pièces. Résultat, réception des pièces pour mercredi seulement. Non sans lâcher prise, il alla voir dans ses réserves de pièces s’il n’aurait pas par hasard les pièces manquantes. Comme les autocars récents n’ont pas cette transmission, il a en réserve que les pièces de rechange pour les nouvelles transmissions. Euréka! Toutes les pièces, le kit de joints d’étanchéité, se trouvait dans une boîte poussiéreuse dans le fond d’une tablette. Un seul kit et le bon!Heureux pour nous, il s’empressa de venir nous annoncer la bonne nouvelle.
«Je peux faire la réparation aujourd’hui. Ce soir vous pourrez continuer votre voyage…et moi partir en vacances! »
À 19h30, nous reprenions la route, cette fois soulagés de partir en vacances. Nous avons roulé sous un soleil couchant jusqu'à St-Rock des Aulnaies pour y passer la nuit. Un magnifique coucher de soleil agrémenta notre arrivée...Ouf! Quel départ!
mercredi 26 mai 2010
Première sortie! Premier essai!
Voila c’est fait! Premier essai de Latcho Drom II le week-end dernier. Nous avons rejoint un groupe de Vr’istes au camping Lafontaine à St-Jérome. Départ avec fébrilité vendredi matin. Embarquement immédiat par un soleil radieux. Je suis encore étonné du confort d’un tel véhicule couplé d’une transmission automatique et que dire de la musique du Detroit 8-92 turbo de 475 hp. Quelle douceur!
Arrivé à St-Jérôme vers 13h00. L’entrée du camping révèle l’âge de ce camping. Tous les accès sont étroits. Très étroits même. Comme les emplacements ne sont pas au niveau, plutôt conçus pour les roulottes et les fifth wheels, l’usage d’un amoncellement de madrier est essentiel pour rendre le Prévost confortable.
Décidément, ça sera un week-end à l’eau malgré la canicule et le magnifique soleil. La robinetterie IKÉA fait des siennes. Au dire de la vendeuse, les connections sont «standard» avec les normes nord-américaines. Shit! L’eau coule par les joints! Pas moyen d’étancher les connections dont les caoutchoucs sont fournis avec le kit car pas disponible ici au Québec. Avec persévérance, faire et défaire jusqu’à l’atteinte d’un résultat qui ne viendra jamais avec ce kit suédois. Résultat, l’O-ring de caoutchouc, plus petit que le tuyau à l’eau, se retrouve dans le tuyau. Après réflexion, à l’aide de ruban de téflon, j’ai fabriqué un « seal » qui s’avéra efficace et étanche.
Deuxième fuite! La toilette en porcelaine Sealand coule sur le plancher entre le joint de plancher et le plancher. Bien que j’avais installé la toilette selon les recommandations du fabricant, celle-ci n’était pas étanche. Le joint de caoutchouc fourni avec la toilette ne faisait pas le travail d’étanchéité se déformant à chaque serrage laissant apparaître une ouverture impossible à colmater. Les deux fils de Michel se proposèrent pour aller acheter un joint de cire à la quincaillerie locale en bicyclette. Ils sont revenus 30 minutes plus tard avec l’objet qui «devait» régler mon problème. Enlèvement de la toilette et pose du joint en cire. Pose de la toilette et essai…encore de l’eau. Après examen de la situation, un autre joint de cire vint en support au premier après que Rick et Dany retournèrent à la quincaillerie. Braves garçons. Serviables comme leurs parents. Résultat : encore de l’eau! Merde alors!!!! Michel me proposa d’acheter un joint métallisé cette fois pour diminuer l’espace entre le plancher et la toilette. Deux joints métallisés ainsi qu’un calfeutrage à la cire vinrent à bout de l’écoulement. Auparavant, en évaluant la situation, il s’avère qu’une pièce est manquante dans l’installation de la toilette d’où la mauvaise étanchéité. Je devrai acheter cette pièce qui se retrouve normalement dans le kit d’installation.
Troisième «dégâts» d’eau! En vidant l’évier de la cuisine, un refoulement d’eau se déversa sur le plancher par le drain de la vanité par encore branchée. Négligence de ma part cette fois. Après avoir vidangé le réservoir d’eau grise, tout est entré dans l’ordre sans avoir provoqué beaucoup d’émotions chez Manon «ben tannée» des dégâts d’eau pour ce week-end. Et avec raison dois-je l’avouer.
Finalement, nous avons pu constater que notre nouveau Vr est confortable. Que le plan d’aménagement est vraiment efficace et fonctionnel. Que le goût de partir est présent et que les semaines prochaines seront consacrées à continuer notre projet…Latcho Drom II.
Arrivé à St-Jérôme vers 13h00. L’entrée du camping révèle l’âge de ce camping. Tous les accès sont étroits. Très étroits même. Comme les emplacements ne sont pas au niveau, plutôt conçus pour les roulottes et les fifth wheels, l’usage d’un amoncellement de madrier est essentiel pour rendre le Prévost confortable.
Décidément, ça sera un week-end à l’eau malgré la canicule et le magnifique soleil. La robinetterie IKÉA fait des siennes. Au dire de la vendeuse, les connections sont «standard» avec les normes nord-américaines. Shit! L’eau coule par les joints! Pas moyen d’étancher les connections dont les caoutchoucs sont fournis avec le kit car pas disponible ici au Québec. Avec persévérance, faire et défaire jusqu’à l’atteinte d’un résultat qui ne viendra jamais avec ce kit suédois. Résultat, l’O-ring de caoutchouc, plus petit que le tuyau à l’eau, se retrouve dans le tuyau. Après réflexion, à l’aide de ruban de téflon, j’ai fabriqué un « seal » qui s’avéra efficace et étanche.
Deuxième fuite! La toilette en porcelaine Sealand coule sur le plancher entre le joint de plancher et le plancher. Bien que j’avais installé la toilette selon les recommandations du fabricant, celle-ci n’était pas étanche. Le joint de caoutchouc fourni avec la toilette ne faisait pas le travail d’étanchéité se déformant à chaque serrage laissant apparaître une ouverture impossible à colmater. Les deux fils de Michel se proposèrent pour aller acheter un joint de cire à la quincaillerie locale en bicyclette. Ils sont revenus 30 minutes plus tard avec l’objet qui «devait» régler mon problème. Enlèvement de la toilette et pose du joint en cire. Pose de la toilette et essai…encore de l’eau. Après examen de la situation, un autre joint de cire vint en support au premier après que Rick et Dany retournèrent à la quincaillerie. Braves garçons. Serviables comme leurs parents. Résultat : encore de l’eau! Merde alors!!!! Michel me proposa d’acheter un joint métallisé cette fois pour diminuer l’espace entre le plancher et la toilette. Deux joints métallisés ainsi qu’un calfeutrage à la cire vinrent à bout de l’écoulement. Auparavant, en évaluant la situation, il s’avère qu’une pièce est manquante dans l’installation de la toilette d’où la mauvaise étanchéité. Je devrai acheter cette pièce qui se retrouve normalement dans le kit d’installation.
Troisième «dégâts» d’eau! En vidant l’évier de la cuisine, un refoulement d’eau se déversa sur le plancher par le drain de la vanité par encore branchée. Négligence de ma part cette fois. Après avoir vidangé le réservoir d’eau grise, tout est entré dans l’ordre sans avoir provoqué beaucoup d’émotions chez Manon «ben tannée» des dégâts d’eau pour ce week-end. Et avec raison dois-je l’avouer.
Finalement, nous avons pu constater que notre nouveau Vr est confortable. Que le plan d’aménagement est vraiment efficace et fonctionnel. Que le goût de partir est présent et que les semaines prochaines seront consacrées à continuer notre projet…Latcho Drom II.
lundi 17 mai 2010
dimanche 16 mai 2010
Aujourd'hui on s'attaque à la suite de la plomberie. La tuyauterie à l'intérieur est pratiquement terminé. Il faut également "assembler" le robinet acheté chez IKEA en pièces détachées...Chez IKEA, tout est en pièces détachées!
Ensuite, pose de la céramique sur le comptoir de la cuisine et si j'ai le temps, installation de la boîte électrique localisée dans un coffre sous le véhicule.
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