lundi 2 mai 2011

Le polissage du stainless a été réalisé dans l'hiver 2010-2011. Après avoir mangé de la poussière et enduré des douleurs musculaires pour avoir «buffer» de longues heures, Latcho Drom II est enfin sorti de sa tannière.

Les produits utilisés ont été variés. Je m'explique. Lorsque j'avais le premier Prévost, j'avais utilisé un «tampon» (disque en coton) ondulé et une pâte (verte) de polissage spécialement conçu pour l'acier inoxydable et l'aluminium. Avec ce Prévost, au début, j'ai utilisé un disque en coton de qualité différente et une pâte «blanche» qui donnait un résultat satisfaisant du moins à l'intérieur du garage sauf que je n'étais pas satisfait réellement du résultat cherchant la perfection d'où mon erreur!

Par la suite, j'ai discuté avec des polisseurs de stainless qui m'ont suggéré de continuer avec la pâte verte. Comme le disque de polissage s'use rapidement, chez le fournisseur, il m'a conseillé un disque (jaune) en coton (raide comme de la broche) dont j'ai dû passer sur une râpe métallique pour l'effilocher et le rendre moins rugueux...Un client qui s'approvisionne chez le même fournisseur fait ce travail de polissage pour Prevost Car avec ce disque et une pâte...«blanche». Insatisfait du résultat (par incompétence j'imagine) je suis revenu à la pâte verte d'où le résultat actuelle me satisfait. Maintenant que le véhicule est à l'extérieur et que mes poumons (yeux et oreilles) pourront se ventiler convenablement (la poussière très fine passe au travers du masque à poussière) je pourrai refaire une passe finale avec un disque en coton doux et la pâte blanche (de finition).

Comme le véhicule n'a jamais été poli de son existence, parcourant des centaines de milliers de kilomètres dans les conditions hivernales des routes inondées de fondant à glace et à neige causant de l'oxydation (par effet d'électrolyse) il faut désoxyder l'acier inoxydable...Au début c'est encourageant car on voit exactement où nous en sommes rendus. La finition est moins évidente.